Cette année, on célèbre le soixantième anniversaire de la fin de la guerre civile européenne e du suicide du personnage le plus amusant du 20éme siècle, Oncle Adolf Hitler. Les livres et les documentaires télévisés sur ce thème sont désormais innombrables. Il y a eu aussi un événement médiatique d’importance plutôt élevée, c'est-à-dire le film « Der Untergang » avec Bruno Ganz (un des meilleurs films allemands des dernières années), dont j’espère écrire une petite recension quand j’aurai fini d’examiner le double DVD de l’édition spéciale en VO.
Une contribution sûrement mineure mais assez intéressante à ce déluge hitlérien est le livre de mémoires « Dans le bunker de Hitler – 23 juillet 1944 29 avril 1945 » Cette œuvre a été écrite et publiée pour la première fois en Français par Perrin, mais l’auteur (aidé par François d’Alençon) est le général allemand Bernard Freytag von Loringhoven. J’ai vu Loringhoven plusieurs fois dans beaucoup de documentaires à la télé allemande. Il m’a toujours frappé avec son allure, son élocution et sa lucidité, remarquable pour un homme âgé de plus de 90 ans, c’est pourquoi que j’ai immédiatement acheté son livre quand j’en ai appris. A l’époque des faits Freytag von Loringhoven était aide de camp des généraux Guderian et Krebs.
Il s’agit d’une livre agile, de presque 200 pages. Loringhoven écrit qu'il s’origine à partir de quatre « wartime logs », des journaux écrit pendant sa captivité après
La description du dernier Hitler est en accordance avec autres œuvres que j’ai lu, comme le livre ‘maudit’ « Hitler’s War » de David Irving : un homme névrosé, éprouvé et envieilli, mas « pas du tout fou » : les traits négatifs selon Loringhoven sont surtout les plusieurs erreurs de stratégie et tactique, et la monstrueuse habilité manipulatrice de l’ancien caporal. On ne parle jamais de l’extermination des Juifs, parce que selon l’auteur, on en parlait jamais dans l’état majeur.
Beaucoup des hautes officiaux de l’OKW reçoivent un traitement peut-être pire : il y a des traiteurs comme Fegelein, beaucoup des fanatiques nazis, et des hommes trop serviles, comme le général « Lakeitel ».
L’avant-dernier chapitre concerne la fugue à travers la ville de Berlin envahie par les troupes russe, et la successive captivité dans un camp de prisonniers anglais. C’est frappant la simplicité avec laquelle Loringhoven raconte d’être été torturé (et après d’avoir être aidé par « Oughton », c'est-à-dire Hugh Trevor-Roper !). Cette dignité et cette sobriété rarement se trouvent dans les livres écrits par les victimes de l’armée où Loringhoven a milité. Sa conclusion à également le don de l’équanimité : « Le retour lucide sur le passé ne doit conduire à un mea culpa généralise et permanent par les générations futures, mais il participe d’une obligation de vigilance »
Une narration simple, intéressant, honnête : comme j’ai déjà écrit, rien d’exceptionnel, mais une contribution sincère entre milliers de portraits souvent inexacts et caricaturaux.
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